Bourges : un élève armé dans un lycée !

10 octobre 2017 à 14h06 par Diane Thibaudier

VIBRATION

Grosse frayeur ce mardi 10 octobre dans un établissement de Bourges. Un lycéen s'est rendu en cours avec un pistolet d'Airsoft à la ceinture.

Il voulait visiblement se protéger. De qui ? De quoi ? L’enquête devra répondre à de nombreuses questions qui restent pour l’instant sans réponses. Ce mardi matin, un adolescent de 17 ans s’est introduit dans son lycée armé d’un pistolet de type Airsoft. Il s’agit d’armes avec lesquelles il est possible de tirer des billes de peinture, mais dont le port est encadré. En effet, la circulaire du 6 mai 1998 demande aux préfets d’encadrer le port et le transport des répliques d’airsoft et tout objet ayant l’apparence d’une arme à feu. Le port d’une arme factice est d’ailleurs interdit dans 19 départements, mais ce n’est pas le cas dans le Cher.

L’adolescent confiné avec les autres élèves

Le jeune homme portait le pistolet à sa ceinture lorsqu’il est entré dans le lycée professionnel Pierre-Emile-Martin à Bourges. C’est une autre lycéenne, très inquiète après avoir remarqué l’arme à la descente du bus près du lycée, qui a appelé la police. Les forces de l’ordre se sont donc déplacées et une alerte confinement a été lancée dans l’établissement scolaire. Les 400 élèves du lycée ont donc dû rester dans leurs classes le temps de l’intervention de la police. Et le dispositif a pris une ampleur démesurée sur les réseaux sociaux, les élèves ont paniqué. Le jeune homme ne s’est pourtant jamais montré menaçant, il était d’ailleurs confiné avec les autres élèves, n’ayant absolument pas conscience qu’il était l’homme recherché par les forces de l’ordre.

L’élève de Seconde a finalement pu être interpellé grâce à la description faite par la lycéenne inquiète, il a été placé en garde à vue et entendu par la police ce mardi 10 octobre. Le jeune homme a assuré qu’il n’avait pas de mauvaises intentions mais qu’il se sentait menacé et voulait tout simplement se protéger. On ne sait pas encore si ses craintes sont fondées ou non. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de cette histoire.