Bourges : une fillette de 4 ans entre la vie et la mort

12 octobre 2017 à 13h31 par Diane Thibaudier

VIBRATION
Crédit : Google

Son pronostic vital était engagé ce mercredi 11 octobre dans la soirée. L'enfant serait tombée par la fenêtre d'un appartement au Prado. Elle a été conduite à l'hôpital dans un état sérieux.

S’agit-il d’un accident domestique ? Pour l’instant on ne connaît pas les circonstances exactes de ce drame révélé par le Berry Républicain. Selon les premiers éléments donnés par les enquêteurs, il pourrait bel et bien s’agir d’un accident. Une petite fille âgée de 4 ans a fait une chute de 12 mètres ce mercredi 11 octobre en fin d’après-midi. Elle aurait échappé à la surveillance de ses proches, vraisemblablement de ses parents, et serait tombée d’une fenêtre d’un immeuble de la rue du Pré-Doulet, à Bourges, aux alentours de 17 heures. L’appartement étant un duplex, la fenêtre par laquelle la fillette est passée se trouverait à une hauteur de 12 mètres, soit l’équivalent d’un quatrième étage d’immeuble.

Une enquête ouverte à Bourges

Après une telle chute, la fillette a évidemment été très gravement blessée. Les pompiers l’ont conduite au centre hospitalier Jacques-Cœur de Bourges avec de très nombreuses blessures. Son pronostic vital était même engagé ce mercredi soir et son transfert à l’hôpital de Tours a été envisagé.

Pour le moment, impossible d’expliquer ce qui s’est réellement passé sur place. La piste accidentelle est bel et bien privilégiée mais une enquête a été ouverte afin de comprendre les circonstances du drame. Elle a été confiée à la police de Bourges.

Cette histoire n’est pas sans rappeler une triste affaire qui s’était déroulée dans le Cher l’an dernier. Un enfant de deux ans était tombé dans le pétrin de la boulangerie de ses parents à Vignoux sous les Aix, au nord de Bourges. Une chute accidentelle mais qui a été fatale à l’enfant. Le petit garçon était mort des suites de ses blessures peu après l’arrivée des secours. Les parents de l’enfant avaient dû être pris en charge par une psychologue à l’hôpital de Bourges. Ils étaient en état de choc.