Indre-et-Loire : une grenade et un obus à la gendarmerie

26 octobre 2017 à 6h17 par Benoit Hanrot

VIBRATION
Crédit : Illustration d'une grenade / Pixabay

Grosse frayeur il y a quelques jours à la gendarmerie d'Amboise. Deux Tourangeaux ont cru bien faire en apportant deux engins explosifs au sein de l'établissement. Or, les appareils étaient encore en état de marche. Récit :

En une semaine, le palpitant des gendarmes d’Amboise s’est emballé à deux reprises. Deux habitants d’Indre-et-Loire ont découvert un obus et une grenade datant de la Seconde Guerre Mondiale à leur domicile. Le premier à Pocé-sur-Cisse dans le grenier de la maison qu’il vient tout juste d’acheter. La seconde dans son jardin à Amboise hier après-midi.

Des engins en parfait état de marche

Pensant bien faire, ces personnes ont décidé de rapporter les engins à la gendarmerie, sans forcément penser aux conséquences de leurs gestes. Sur place, les autorités ont découvert que l’obus et la grenade étaient en parfait état de fonctionnement. Heureusement, ils n’ont pas explosé. Mais ce type d’affaire interpelle les forces de l’ordre qui rappellent qu’il y a une procédure en place dans ce genre de situation.

Des consignes à respecter pour éviter tout risque

Lorsque vous découvrez ce genre d’engins, il ne faut absolument pas les toucher et encore moins les amener à la gendarmerie. Au contraire, prenez en photo l’objet de côté afin d’estimer sa taille. Prévenez ensuite les forces de l’ordre.

Des antécédents qui ont failli mal tourné

Drôle de surprise en septembre 2016 à la Réunion, un homme a déposé un obus à la gendarmerie de Saint-Gilles-les-Bains dans le cadre de l’opération « Déposez vos armes ». Les forces de l’ordre n’en sont pas revenues, elles qui appelaient la population à venir déposer des fusils, pistolets, revolvers et armes blanches sans besoin de se justifier.

Décembre 2013, un habitant de la Drôme n’a rien trouvé de mieux à faire que de rapporter plusieurs obus à la gendarmerie de Valence. Résultat, les démineurs ont été appelés sur place pour pouvoir les désamorcer.

Enfin le pire a été évité en février 2012, à Montferrand-du-Périgord, un retraité a déterré un obus alors qu’il coupait des herbes à l’aide de sa débroussailleuse. Au départ, cet ancien soldat de la Guerre d’Algérie a cru tomber sur un caillou ou un bout de ferraille. Pire, il l’a embarqué dans sa voiture, direction la gendarmerie où il a été sermonné.