Loiret : des aides-soignantes ligotées à Chevilly !

9 octobre 2017 à 13h58 par Diane Thibaudier

VIBRATION
Crédit : Google

Grosse frayeur tôt ce lundi matin dans le Loiret. Trois hommes cagoulés et armés se sont introduits dans une maison de retraite à Chevilly. Une enquête est en cours.

L’info est racontée par la République du Centre ce lundi. A Chevilly, au nord d’Orléans, trois hommes cagoulés et vêtus de noir sont entrés dans une maison de retraite très tôt ce matin. Il était environ 6 heures du matin, quand les aides-soignantes sur place ont été prises de panique. Face à elles, trois individus armés qui avaient réussi à pénétrer dans l’enceinte de l’établissement où 80 résidents dormaient encore paisiblement. Et pourtant, la maison de retraite de Chevilly est sécurisée et fermée par un portail métallique.

Ni vol, ni saccage.

Et la frayeur du personnel ne s’est pas arrêtée là, puisque les trois hommes ont ligoté les aides-soignantes. Pour un vol ? Visiblement non, selon le personnel rien n’a été dérobé sur place. Ni matériel informatique, ni même médicaments. Ce n’était apparemment pas non plus pour saccager les lieux puisque rien n’a été détruit. Les trois hommes sont d’ailleurs repartis sans même inquiéter les personnes âgées installées dans l’établissement. Personne n’a été blessé fort heureusement, et le personnel a finalement été libéré. En revanche, les trois aides-soignantes concernées sont évidemment très choquées.

Comment sont-ils entrés dans l'établissement ?

Mais alors, pourquoi entrer par effraction et ligoter trois aides-soignantes ? Une vengeance envers l’un des membres du personnel peut-être ? C’est désormais l’enquête seule qui pourra nous le dire. Les trois hommes ont réussi à prendre la fuite avant l’arrivée des gendarmes à l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Chevilly. Pour le moment, leurs motivations restent inconnues. Tout comme les circonstances dans lesquelles ils ont réussi à pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. L’enquête a été confiée à la section de recherches d’Orléans. Il faudra certainement s’armer de patience avant de connaître toute la vérité dans cette affaire. La directrice de la maison de retraite a dores et déjà été entendue par les gendarmes d’Artenay.