Harmony: le premier robot sexuel intelligent !
21 juillet 2017 à 14h15 par La rédaction
Un jour les robots domineront le monde, ou du moins notre vie sexuelle. Ce jour est arrivé !
Si les sites de rencontre (Tinder, Meetic, Adopte Un Mec et autres) ne vous suffisent pas pour pécho rapidement et efficacement, il est temps pour vous de faire la connaissance de Harmony. Vous n’avez jamais entendu parlé d’elle ? Et pourtant, elle est décrite comme la copine idéale « aussi bien une partenaire de substitution qu’un sex toy ». Elle fera ainsi le bonheur de bon nombre d’hommes d'ici la fin de l'année 2017, date à laquelle elle devrait être présentée.
Mais en réalité, Harmony est un robot sexuel. En gros, c’est la poupée gonflable du futur, une poupée gonflable 2.0 dotée d’une intelligence artificielle que vous pouvez personnaliser selon vos goûts : lèvres pulpeuses, grosse poitrine, fessier rebondi et tant d’autres caractéristiques physiques (14 styles au total selon Abyss Creations l’entreprise californienne qui la produit). Vous avez l’embarras du choix pour vous faire plaisir.
D’ailleurs, vous pouvez aussi lui choisir un trait de caractère. Elle sera alors capable de tenir une vraie conversation sur tous les thèmes qui vous tiennent à cœur : la musique, le cinéma et même la littérature. Mais le must du must avec Harmony, c’est qu’elle ne répondra jamais « Non » lorsque vous lui réclamerez un petit câlin. Mais pour cela, il vous faudra débourser la coquette somme de 15 000 dollars. Ce n’est certes pas donné, mais c’est le prix à payer pour animer vos moments de solitude. Comme quoi l’univers du porno qui pèse déjà près de 100 milliards de dollars ne cesse d’innover…
Toutefois, les « sex robots » ne seraient pas sans risques. Primo parce qu’ils isoleront d’avantage une personne déjà isolée. Secundo, les « sex robots » réduisent la femme au statut d’objet, comme le dénoncent de nombreux scientifiques. « Posséder un sex robot est comparable au fait de posséder un esclave (…) et le corps de la femme sera vu comme un objet et une marchandise », met ainsi en garde Kathleen Richardson, professeur à l’université de Monfort. Un discours dont semble peu se soucier le patron de la société Abyss Creations à l’origine du sex-robot Harmony qui, lui préfère largement vanter la docilité et l’humour de son robot.