VIDEO. La grande volière du ZooParc de Beauval inaugurée !

Après le dôme équatorial, place à la grande volière sud-américaine ! Le parc de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) a en effet dévoilé sa toute dernière installation, après un an de travaux, et 14 millions d’euros d’investissement. La volière s’étend sur près de 2 hectares (1,6 hectares précisément), et 36 mètres de haut, ce qui en fait la plus grande volière d’Europe.

Environ 400 oiseaux d’une trentaine d’espèces différentes occupent déjà les lieux ; des ibis, vautours, hérons garde-bœufs, ou encore des flamants roses de Cuba. Quelques mammifères originaires d’Amérique du Sud, comme les singes hurleurs, élisent également domicile.

« C’est grand luxe pour eux d’évoluer dans un tel espace, nous confie Teddy Depie, soigneur animalier, spécialiste des oiseaux. Après c’est énormément de travail, notamment pour les soigneurs animaliers parce qu’avant de lâcher ces oiseaux dans un si grand espace, il faut qu’ils prennent l’habitude de la cartographier, de le voir, etc… Donc on est obligé de les lâcher d’abord dans une pré-volière, avant de pouvoir les lâcher dans la volière totale ».

Outre les espèces originaires d’Amérique du sud, les installations ont été également pensées pour reproduire leur habitat naturel, avec notamment des plantes sud-américaines, des lacs, des lagunes ou des cascades.

Ponts de singe

Les visiteurs, quant à eux, sont invités à déambuler en hauteur. Des passerelles et ponts de singe sont installés à 10 mètres de haut. « Ce que je souhaitais, c’est que les oiseaux puissent vivre en colonie, qu’ils aient un comportement de colonie, nous explique Rodolphe Delord, le directeur. Nos visiteurs sont à hauteur, sur des passerelles, sur des ponts de singe. Et les oiseaux pourront voler en-dessus d’eux, au-dessus d’eux, tout autour d’eux ».

Après la terre des lions, le domaine des hippopotames, ou encore le dôme équatorial, d’autres projets pour améliorer le bien-être des animaux sont en réflexion. « Je ne peux pas vous dire aujourd’hui ce que nous allons faire spécialement dans les années à venir, poursuit le directeur du ZooParc. Ce sera surtout des travaux d’embellissement, de rénovation pour le confort des animaux. Dans le futur, ce seront les tigres, les léopards qui vont bouger, peut-être les ourangs-outans. On est en train de réfléchir ».