Bugs informatiques en cascade : l'école à la maison (re)commence

Publié : 6 avril 2021 à 11h00 par Iris Mazzacurati

VIBRATION
L'an dernier, l'école à la maison avait mal commencé, avec des réseaux saturés et des espaces de tra
Crédit : CCo - Photo d'illustration

Comme l'an dernier, de nombreux "bugs" ont été signalés en raison de serveurs numériques inaccessibles ou défaillants, pour ce premier jour d'école à la maison...

Comme une impression de déjà-vu : "Combien d'élèves et de familles ont le sentiment de revivre la même impréparation, encore et encore ?", pouvait-on lire sur Twitter. De nombreux messages faisaient état du même problème : "Et voilà, ça a planté à 9h02", "j'étais prête pour faire cours à distance, mais ce n'était visiblement pas le cas de l'Education nationale"...

Les établissements scolaires sont fermés depuis vendredi soir et les vacances de printemps ont été unifiées en France à partir du 12 avril, avant une rentrée le 26 avril en présentiel dans les écoles et en distanciel pendant une semaine de plus dans les collèges et lycées.

L'an dernier, l'école à la maison avait mal commencé, avec des réseaux saturés et des espaces de travail inaccessibles. Des difficultés résolues au bout de quelques jours.

Des problèmes de connexions identifiés vers Orléans-Tours

Depuis, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a assuré que tout était "prêt" si un nouvel épisode d'école à distance était mis en place.

Mais "ce matin nous avons identifié des problèmes de connexion en Ile-de-France, dans le Grand-Est, en Normandie, vers Orléans-Tours.. et sur le site virtuel du Cned", a indiqué à l'AFP Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.

"Il semble que ce sont à la fois les environnements numériques de travail (ENT) liés aux collectivités et au ministère de l'Education qui ont planté", a-t-elle dit. "On se retrouve exactement dans la même situation que l'an dernier, on a l'impression qu'aucune leçon n'a été tirée. Il y a beaucoup de colère et d'amertume", a ajouté Sophie Vénétitay.

"L’impossibilité d’utiliser les outils institutionnels aux premières heures de cette nouvelle période d'enseignement à distance risque d’aggraver encore le décrochage", a réagi Sud Education dans un communiqué.





(Avec AFP)