C’est une « première mondiale » et elle vient de Tours

26 septembre 2024 à 17h20 par Hugo Harnois

Poster

Crédit : Compte Facebook Lalestudiocreatif

Inventeur du célèbre enfile-couette Hopoli, Benjamin Rimajou récidive avec une nouvelle création : le poster à gratter olfactif !

Même si ce n’est pas encore la période de Noël, ça ne coûte rien d’avoir des idées dès maintenant. Puis on n’est jamais à l’abri d’un anniversaire surprise. C’est pourquoi on vous présente aujourd’hui une idée assez loufoque : le poster à gratter olfactif. C’est « une première mondiale » d’après son créateur, Benjamin Rimajou, originaire de Tours. Il s’agit d’une affiche sur laquelle 100 petites vignettes sont à gratter. Ces dernières comportent des dessins humoristiques qui représentent des activités à faire au moins une fois dans sa vie, comme voir une aurore boréale, faire du parachute ou acheter une maison.


 


Un travail d'équipe...


L’inventeur du produit Benjamin Rimajou revient sur son origine : « l’idée m’est venue parce que ma chérie est professeure d’art plastique sur la métropole tourangelle, en collège, et elle fait toute une batterie de petits personnages trop mignons. Je les vois dans la maison partout depuis des années, je me suis dit qu’il fallait en faire quelque chose, qu’il y avait un gros potentiel. Donc on a repris le concept des cartes du monde qu’on gratte quand on a visité les pays, avec les 100 choses à faire dans sa vie, histoire de se challenger un petit peu, et de s’amuser tout au long de sa vie ».


Et ce qui est inédit, c’est donc qu’il y a certaines vignettes qui dégagent une petite odeur, comme les cases du pop-corn et du mojito, par exemple. « D’abord, ma chérie a fait les dessins au stylo bille, puis je les ai scannés pour les passer en numérique et pour pouvoir les coloriser derrière, c’était assez laborieux, mais le résultat est vraiment très professionnel et chouette. Derrière, on a fait appel à une usine pour développer le concept avec de l’encre à gratter dorée qui est olfactive », explique le Tourangeau.


 


... et solidaire


Mais justement, toute cette élaboration n’est-elle pas un peu gourmande en énergie ? « Ce n’est pas particulièrement polluant », selon Benjamin, qui rappelle que le papier du poster est issu de « forêt durablement gérée. Puis surtout, c’est fait en France. On milite pour ne prendre aucun produit à l’étranger, c’est très important pour nous. On est à Tours et on fait conditionner le produit dans un ESAT par des personnes en situation de handicap », précise-t-il.


Pour commencer, le "Géo Trouvetou" souhaite mettre en vente 1000 posters. Pour cela, il a lancé une campagne de financement participatif. Et Benjamin ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il prévoit trois nouvelles versions du poster en 2025. Mais sur quels thèmes ? « Mystère », botte-t-il en touche, assurant que ses créations seront à la fois destinées aux petits comme aux grands.