En Saône-et-Loire, Jean Castex annonce des mesures pour le grand âge

Publié : 23 septembre 2021 à 16h41 par Étienne Escuer

Jean Castex a annoncé des mesures pour les personnes âgées.

Crédit : Pixabay - Photo d'illustration

Le Premier ministre Jean Castex a dévoilé une série de mesures pour le grand âge depuis Autun, en Saône-et-Loire.

Le gouvernement va débloquer en 2022 « plus de 400 millions d'euros » pour l'aide aux personnes âgées, annonce ce jeudi le Premier ministre Jean Castex, en déplacement à Autun, en Saône-et-Loire.


 


240 millions d'euros seront ainsi fléchés vers les services d'aide à domicile : les prestataires percevront désormais au moins 22 euros par heure d'intervention, alors qu'actuellement la prise en charge diffère d'un département à l'autre. Aujourd’hui, « plus de la moitié des heures effectuées sont rémunérées sous ce niveau », a déploré Jean Castex, accompagné de ses ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.


 


Les services d'aide à domicile pourront également prétendre à un financement complémentaire de trois euros de l'heure, s'ils s'engagent dans une « démarche qualité », par exemple en assurant des prestations le soir et le week-end, ou en proposant des formations à leurs salariés.


 

 


Objectif 10.000 postes supplémentaires


 


Le gouvernement a par ailleurs « sanctuarisé » dans le budget 2022 de la Sécurité sociale des financements pour augmenter les effectifs dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). L'objectif est d'atteindre 10.000 postes supplémentaires de soignants « d'ici cinq ans ». Au total, le gouvernement vise une hausse des effectifs de 10% en 2025 par rapport à 2017.


 


 


Un nouveau système de rémunération pour les soins infirmiers à domicile doit voir le jour, afin que les professionnels concernés « puissent passer plus de temps » auprès des plus âgés. Le gouvernement veut également généraliser les astreintes d'infirmiers de nuit dans tous les Ehpad, et garantir la présence d'un médecin coordinateur au moins deux jours par semaine dans toutes les structures.


 


 


Les services à domicile bénéficieront par ailleurs d'un financement dédié pour mettre en place une "porte d'entrée unique" afin que les familles n'aient plus à gérer la "charge administrative" consistant à coordonner les différentes interventions.


 


 


(Avec AFP)