Escrime : un Grand Prix de sabre à Orléans du 11 au 13 novembre
Publié : 10 novembre 2021 à 17h12 par Étienne Escuer
La coupe du monde sabre dames à Orléans en 2019.
Crédit : Rédaction / Etienne Escuer
Plus de 300 sabreurs et sabreuses du monde entier sont attendus du 11 au 13 novembre à Orléans (Loiret) pour un Grand Prix.
Moscou, Séoul et… Orléans ! La cité johannique organise du 11 au 13 novembre l’un des trois Grands Prix annuels de sabre. Habituellement, le Cercle d’escrime orléanais (CEO) prépare une Coupe du monde, épreuve qui réunit uniquement les femmes. Cette année, l’octroi par la fédération internationale d’un Grand Prix inclut donc un tournoi masculin en parallèle. Au total, l’événement devrait donc réunir plus de 300 sabreurs et sabreuses.
Le couple orléanais Apithy-Brunet parmi les favoris
Chez les hommes, huit des dix meilleurs mondiaux seront présents, dont les Orléanais Sandro Bazadzé (n°5) et Boladé Apithy (n°6). Ce dernier, qui vient de rejoindre le CEO et l’académie Christian Bauer, n’est autre que le mari de Manon Brunet, sociétaire également du CEO depuis plusieurs années et tenante du titre chez les femmes. Le couple vient de s’installer à Orléans cet année.
« D’être à domicile, c’est toujours plaisant, les gens nous connaissent », confie Boladé Apithy. Lui n’a pas encore eu la chance de disputer une compétition de ce niveau en France. « Tous les ans, on voyait les filles profiter de ce spectacle et de ce show à Orléans, on était un peu jaloux ! », poursuit-il. A 36 ans, le plaisir est toujours là, mais après une élimination au premier tour des Jeux Olympiques de Tokyo cet été, l’ancien dijonnais sait que l’opportunité de tirer à domicile ne se représentera pas souvent. « Le plaisir vient dans la victoire, donc l’objectif, c’est de gagner le plus de matchs ! », rappelle-t-il.
Boladé Apithy et Manon Brunet.
Crédit : Rédaction / Etienne Escuer
« Si vous avez aimé l’escrime à Tokyo, venez nous voir en vrai ! »
Chez les dames, Manon Brunet (25 ans, numéro 3 mondiale), qui a quitté l’INSEP à Paris pour Orléans, sera de son côté la tête de série numéro 1. Changements d’entraineur, de ville : elle arrive pourtant cette année avec quelques doutes. Mais médaillée de bronze lors de l’épreuve individuelle aux JO de Tokyo et d’argent par équipe, elle espère rééditer ses parcours victorieux de 2016 (juste après les Jeux Olympiques là-aussi) et 2019.
Dans son jardin à Orléans, elle invite les spectateurs qui ont vibré devant les exploits de l’escrime à Tokyo à se déplacer dans le Loiret. « Les gens nous disent rendez-vous à Paris 2024, mais on a quand même pas mal de compétitions entre temps ! », rappelle-t-elle. « Si vous avez aimé l’escrime à Tokyo, venez nous voir en vrai. » Avec six absentes dans le top 10, dont l’Ukrainienne Kharlan et la Russe Velikaya, les deux premières mondiales, Manon Brunet fait figure de favorite, mais gare à la pression qui va avec ! L'Orléanaise Cécilia Berder, numéro 16 mondiale, tentera également de briller.
Un défi de taille pour le cercle d’escrime orléanais
Si le CEO a décroché l’organisation d’un Grand Prix, c’est notamment en raison du contexte sanitaire qui perturbe la tenue des compétitions ailleurs. Mais la fédération internationale n’a pas hésité longtemps avant de se tourner vers Orléans, dont le savoir-faire et l’organisation sont particulièrement réputés à l’internationale, l’épreuve féminine de coupe de monde étant considérée comme l’une des plus belles par les sabreuses.
Boladé Apithy espère bien convaincre le club orléanais de garder son statut de Grand Prix pour revenir l’an prochain, mais la présidente Patricia Réguigne prévient d’ores et déjà que cela n’est que ponctuel et n’a pas vocation à continuer. Une édition 2021 réussie, avec des protocoles sanitaires pourtant particulièrement exigeants, permettrait toutefois au CEO de marquer des points en vue d’un autre objectif : l’organisation d’un championnat du monde. « Là, ce sont toutes les armes (sabre, épée et fleuret), hommes et femmes, avec une compétition qui dure une dizaine de jours », détaille Patricia Réguigne. « Avec Co’Met (la future grande salle orléanaise), ça devrait être possible. C’est dans les tuyaux pour après Paris 2024, peut-être en 2026 ou 2027. »
INFOS PRATIQUES
Jeudi 11 novembre, de 11h à 17h30 : poules + tableaux préliminaires hommes
Entrée gratuite au Palais des Sports d’Orléans dans la limite des places disponibles, pass sanitaire et masque obligatoires.
Vendredi 12 novembre, de 11h à 17h30 : poules + tableaux préliminaires femmes
Entrée gratuite au Palais des Sports d’Orléans dans la limite des places disponibles, pass sanitaire et masque obligatoires.
Samedi 13 novembre, de 9h à 14h30 : Éliminatoires jusqu’aux quarts de finale.
Entrée gratuite au Palais des Sports d’Orléans dans la limite des places disponibles, pass sanitaire et masque obligatoires.
Samedi 13 novembre, de 16h30 à 20h : Phases finales.
Entrée payante (8 à 12 euros) au Zénith d’Orléans, pass sanitaire et masques obligatoires.