Déconfinement et entreprises : casse-tête, mode d’emploi
4 mai 2020 à 8h14 par Iris Mazzacurati
Repenser la vie de l'entreprise au prisme des gestes barrières : le casse-tête des sociétés dans les
Crédit : Pixabay
Le déconfinement approche chaque jour un peu plus et l'accueil des salariés au sein de leur entreprise soulève de nombreuses interrogations. Pour y répondre, le ministère du travail publie son mode d'emploi.
Avec ce petit guide des bons usages à l’attention des entreprises, (Protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la sécurité et la santé des salariés) relayé par Les Echos, le ministère du travail espère sécuriser nos lieux de travail et rassurer les salariés inquiets qui, à partir du 11 mai, ne pourront pas refuser de s'y rendre à nouveau.
Avant toute chose, il va falloir jouer les géomètres. En effet, respecter la distance sanitaire de 1 mètre entre deux personnes implique, de fait, de disposer de 4 m2 tout autour de soi, minimum. Pas simple pour les petites surfaces. D’autant que dans le cas des bureaux, le calcul doit être fait à l’exclusion des meubles (armoires, étagères, etc...), salles de réunion et espaces de circulations.
La circulation justement : en plus d’user et abuser des marquages aux sols, rubalises et autres garde-fous, les arrivées, départs et autres déplacements de salariés, mais aussi de tout intervenant extérieur, devront être régulés et pensés du début à la fin de sa journée de travail. Comment ? En reprogrammant les différentes arrivées, mais aussi les pauses de chacun. Et en mettant en place, quand c’est possible, une rotation des présences sur le lieu de travail et en télétravail, pour diviser les nombres de salariés sur site.
Autre mot d’ordre : toujours plus propre ! La désinfection et le nettoyage des locaux et du mobilier devront être renforcés.
Enfin, si la distance d'un mètre entre deux salariés est difficile à garantir, le port du masque est plus que recommandé ; avec cette précision que « Les équipements de protection individuelle sont un complément des mesures de protection collectives et ne sauraient s'y substituer ».