"Toutes les écoles ne seront pas ouvertes le 11 mai", précise Jean-Michel Blanquer

14 avril 2020 à 8h31 par Etienne Escuer

Image d'illustration. Une salle de classe.
Image d'illustration. Une salle de classe.
Crédit : Commons - Clio

La réouverture des écoles, annoncée à partir du 11 mai par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, ne se fera « pas du jour au lendemain », a expliqué ce mardi 14 avril le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

« Toutes les écoles ne seront pas ouvertes le lundi 11 mai » : Jean-Michel Blanquer a précisé ce mardi les déclarations du président de la République lors de son allocution. « On va élaborer toute une méthodologie » de reprise « qui passe forcément par de très grands aménagements. En mai et juin ce ne sera pas du tout comme avant, ce sera forcément différent », a-t-il prévenu.

Dans son allocution lundi soir, Emmanuel Macron a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient « progressivement » à partir du 11 mai, une décision prise notamment pour lutter contre les inégalités sociales qui se creusent pendant le confinement. « Le premier critère, il est d'abord social », a confirmé Jean-Michel Blanquer, laissant entendre que les élèves les plus en difficulté pourraient reprendre en premier. « Il faut sauver les élèves qui pourraient partir à la dérive du fait du confinement », a expliqué le ministre. « Ce sont les publics les plus fragiles que j'ai d'abord en tête ».

 

Pas de grands groupes dans les classes

Jean-Michel Blanquer a indiqué rencontrer à partir de ce mardi les organisations syndicales pour parler des conditions sanitaires permettant la reprise. La reprise progressive « implique forcément qu'on ne va pas avoir les mêmes âges qui rentrent au même moment », et « il ne pourra pas y avoir de grands groupes » dans les classes, a-t-il affirmé. De ce fait, « il est possible qu'il y ait une charge horaire moins importante » pour les élèves. Interrogé pour savoir si des masques seraient mis à disposition de tous les élèves et professeurs, le ministre a assuré que cela était « fort possible. Ça fait partie des choses qu'on va décider au cours des deux prochaines semaines. »

(Avec AFP)