VIDÉOS. Joseph Kamel et Mentissa sont sur Vibration pour parler de leur single "Tu vis"
Publié : 5 décembre 2024 à 11h25 par Théo Palud
Les deux artistes sont revenus sur leur collaboration, leur amitié et leurs projets au micro de Vibration.
Le 18 octobre dernier, Joseph Kamel sortait la réédition de son album Miroirs avec 4 titres bonus dont Tu vis, en duo avec Mentissa. Un titre qui se révèle être un hymne à celles et ceux que l’on quitte, qui sont physiquement loin de nous, mais dont la présence se manifeste incessamment dans notre quotidien par des signes ou des rappels. Naissance du projet, collaboration, souvenirs, futur : les deux artistes se sont confiés au micro de Vibration !
Joseph Kamel, Mentissa, avant de revenir en détail sur Tu vis, j’aimerai savoir comment est-ce que vous avez conçu ce titre parce que ce n’est pas le première fois que vous travaillez ensemble ?
Joseph Kamel : "Avec Menti, on avait eu l’occasion de collaborer déjà sur son premier album "La Vingtaine", j’avais été honoré d’être appelé pour co-composer et co-écrire pour 3 chansons de l’album. De là s’est nouée une relation artistique et amicale, on s’est suivis pendant deux/trois ans et avec la réédition de mon album, ça me paraissait évident de l’inviter à nouveau."
Ça s’est fait en "one shot" ou vous avez mis du temps à trouver la bonne version ?
Mentissa : "Ce titre-là particulièrement a été très vite. On s’était planifié trois jours de studio, le premier on a fait une chanson qui a pris toute la journée. Le lendemain, on s’est mis à écrire cette chanson et en 10 minutes c’était terminé parce qu’elle était évidente. Elle racontait une histoire très vraie et très touchante, c’était facile."
Sur Tu vis, vous unissez vos voix pour chanter sur la distance qui nous séparent d’un être cher, sa perte aussi. L’idée part de toi et de ton enfance Joseph ?
JK : "Mes parents font des métiers qui les amènent à être très souvent à l’étranger, parfois dans des pays compliqués. C’est dans ce contexte-là que je suis arrivé en studio. Ma mère qui est médecin humanitaire m’a dit qu’elle allait partir dans un pays qui me fait un peu peur. Je me suis confié à Menti, je lui ait raconté cette histoire et le fait que que malgré le manque il y avait aussi de la fierté et qu’ils revenaient toujours avec des histoires de leurs voyages. Elle m’a répondu "Tu vis à travers eux". On s’est dit tiens c’est chouette…"
Mentissa tu l’as suivi, qu’est-ce qui a fait écho chez toi dans ce qu’il racontait ?
M : "D’une certaine manière depuis que j’ai emménagé à Paris je vois quand même un peu moins ma maman avec qui je suis très proche et mes frères aussi. Donc je sais ce que c’est que d’avoir des personnes qui nous manquent et qu’on aimerait voir plus souvent donc le sujet me parlait aussi."
Vous évoquez aussi la transmission de souvenirs, d’histoires… Dans votre vie, qu’est-ce qui vous a marqué ?
JK : "J’ai grandi en Égypte et je vivais dans un immeuble familial. Très souvent, en rentrant de l’école avec mon frère on allait chez mes grands-parents qui nous racontaient l’Égypte d’il y a 20, 30, 40 ans. J’ai un souvenir très précis de mon grand-père égyptien qui me raconte la première Coupe du monde de foot en couleurs avec Maradona etc, je me rappelle de ce moment-là."
M : "Je pense souvent aux fêtes de Noël parce que c’était un moment où vraiment tout le monde se rassemblait ce qui est assez rare parce qu’on une famille éparpillée un peu partout. On avait cette occasion de se réunir, c’est un des souvenirs qui m’a le plus marquée dans mon enfance même si j’en ai plein d’autres !"
Joseph Kamel tu es actuellement en tournée, tu passeras notamment par La Cigale à Paris le 5 février prochain et chez toi à Caen au Zénith le 29 mai 2026. Ça fait du bien d’être sur scène ?
JK : "C’est génial ! C’est surtout à la fois l’occasion de rencontrer le public pour la première fois et de découvrir plein de nouvelles villes. Mais aussi d’être avec mes potes, on se balade en van sur les routes de France. On rigole beaucoup, beaucoup !".
En tournée, sur les routes, il y a un peu ce côté rockstar ?
JK : "Si tu savais comme… pas du tout (rires). Pour te dire, les embrouilles qu’il y a entre nous, la dernière fois c’était parce qu’il restait un seul croissant et c’est Arthur mon bassiste qui l’as pris… C’est pas très Rock'n'Roll ce que je te propose !".
Toi Mentissa tu vas peut-être participer à l’Eurovision Belgique ?
M : "On m’a proposé de me présenter aux pré-sélections de l’Eurovision où le public vote pour la personne qu’il aimerait voir représenter le pays. On croise les doits !".
On peut demander aux auditeurs de Vibration de voter pour toi ?
M : "Je sais pas si c’est possible de voter depuis la France, mais en tout cas le show sera le 1er février."
Avant de vous quitter, est-ce que vous envisagez déjà une prochaine collaboration ?
JK : "Pour l’instant c'est un peu tôt un peu, on est déjà sur celle-là (Tu vis). Mais je vais pas te mentir, on a des idées ! Affaire à suivre…"
Propos recueillis par Théo Palud .