Orléans : « carton plein » pour le club d’escrime après les Jeux Olympiques

Publié : 2 septembre 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Manon Apithy-Brunet

Crédit : Fédération Française d'Escrime

L’Équipe de France d’escrime a brillé aux Jeux Olympiques de Paris malgré quelques petites déceptions. Au total : sept médailles, dont quatre remportées par des sportifs licenciés au Cercle d’Escrime Orléanais.

Manon Apithy-Brunet, son mari Boladé, mais aussi les frères Sébastien et Jean-Philippe Patrice ont glané des médailles aux derniers Jeux Olympiques de Paris 2024, que ce soit au sabre, au fleuret ou à l’épée. Et ce qu’on peut retenir, c’est que ce sont tous des sportifs licenciés au Cercle d’Escrime Orléanais (CEO).


 


"Bilan très positif"


Grâce à « ce bilan très positif », la présidente du CEO, Patricia Réguigne, assure que ces succès olympiques se ressentent concrètement au sein du club : « il y a une hausse des inscriptions, je pense qu’on va faire carton plein, certainement comme beaucoup d’autres sports. Avec ces médailles, on a beaucoup d’appels de gens qui veulent se renseigner. Je pense qu’on va avoir beaucoup de nouveaux licenciés, aussi bien chez les jeunes que chez les adultes. »


Malgré cet engouement, la présidente regrette que l’on ne parle pas de cette discipline en dehors des périodes olympiques. « L’escrime est le sport qui rapporte le plus de médailles olympiques. On essaie de faire beaucoup de communication », insiste-t-elle, précisant que contrairement à ce que certains pensent, l’escrime n’est pas un sport particulièrement cher : « la cotisation de 300 euros comprend la licence, les cours, le prêt du matériel pour la première année au moins. Si on compare au golf ou au tennis, ce n’est pas cher. »


 


Bientôt les championnats du monde à Orléans ? 


Avec ces récents succès locaux, est-ce que l’on pourrait avoir la chance d’accueillir les championnats d’Europe ou du monde d’escrime à Orléans prochainement ? Peu probable mais pas impossible, pour Patricia Réguigne : « c’est difficile parce qu’il faut beaucoup de pistes d’échauffement et de compétition. Comet est grand mais je ne suis pas sûre qu’on puisse mette autant de pistes dont on a besoin pour organiser cela. On va étudier la question après ces Jeux pour les années à venir. »


En attendant, le Grand Prix de Sabre se poursuit bien à Orléans cette année. Rendez-vous les 5, 6 et 7 décembre prochains au Palais des Sports et au Zénith.