« Arrêtons d’écouter les pessimistes » : la leçon de vie du youtubeur Inoxtag qui vient de gravir l’Everest

16 septembre 2024 à 12h06 par Étienne Escuer

Inoxtag en haut de l'Everest.
Inoxtag en haut de l'Everest.
Crédit : Inoxtag

Le youtubeur Inoxtag vient de diffuser un film retraçant sa montée de l’Everest. Il en livre un message fort, et qu’il est bon de rappeler…

 

Des jeux vidéo dans sa chambre d’adolescent au sommet de l’Everest ! L’an dernier, le youtubeur Inoxtag, l’un des vidéastes français les plus suivis de la plateforme (8,32 millions d’abonnés), s’était fixé pour défi de gravir le plus haut sommet du monde, l’Everest, après seulement un an de préparation. Novice en alpinisme, il s’est entrainé dans les Alpes, le Haut-Altas et l’Himalaya. Son expédition a finalement débuté en avril, mais le jeune homme de 22 ans n’a plus donné ensuite de nouvelles, jusqu’à l’annonce en août d’un film retraçant son épopée, Kaizen.

 

 

 

 

 

Le documentaire, diffusé samedi 14 septembre sur sa chaine Youtube, a été vu par 17 millions de personnes ce lundi septembre. Au bout de 24h, Kaizen cumulait déjà 11,6 millions de vues, un record pour Youtube en France. Les premières critiques, notamment sur l’impact environnemental de son projet et le « business de l’Everest », se sont cependant rapidement élevées. Plus de 600 alpinistes ont en effet encore escaladé l’Everest cette année selon le ministère népalais du tourisme, souvent de riches occidentaux ou asiatiques qui dépensent plusieurs dizaines de milliers de dollars. Ils laissent derrière eux des tonnes de déchets (tentes, bouteilles d’oxygènes, plastiques, excréments, etc.), au point que l’Everest est désormais surnommé « la plus haute poubelle du monde », comme le montrent des photos prises par les sherpas.

 

 

 

« Entourons-nous d’optimistes, de rêveurs »

 

Ce n’est donc pas une surprise si ce projet s’est attiré les foudres. C’est même d’ailleurs coutume pour nous, français. Alors Inoxtag a tenu à faire une petite piqûre de rappel, qui mérite qu’on s’y penche un peu plus. « Arrêtons d’écouter les pessimistes. C’est la peur qui nous limite dans nos mouvements, tout comme le regard des autres », confie-t-il. « Entourons-nous d’optimistes, de rêveurs, de ceux qui veulent devenir meilleurs, car c’est parce qu’ils sont différents de nous qu’ils nous complètent et nous apportent les bonnes énergies quand le doute s’installe. Et même si vous n’atteignez pas votre but initial, en vous lançant, vous aurez vécu des expériences, et vous augmenterez vos chances de trouver le bonheur. »

 

Le jeune homme de 22 ans nous invite également à passer moins de temps sur les réseaux sociaux : « Nos téléphones sont des outils précieux qui nous permettent de faire tellement de choses, mais nous y consacrons parfois trop de temps (6 heures en moyenne par jour, c’est 10 ans de notre vie). C’est du temps que nous pourrions utiliser pour nous mettre en mouvement, nous offrir des possibilités d’apprendre et de découvrir des passions. Je suis ici grâce aux réseaux, j’ai pu faire tout ce que j’ai fait grâce aux réseaux sociaux, mais cela devient une drogue pour nous tous. Le message, ce n’est pas d’arrêter, mais simplement de doser les choses à leur juste valeur, toujours dans l’optique de devenir meilleur. » Une belle leçon de vie !