Bono, Ed Sheeran, Robbie Williams, George Michael : un mix intergénérationnel pour le Band Aid 40
Publié : 12h22 par Étienne Escuer
Le Band Aid, ce projet caritatif né en 1984, revient pour célébrer ses 40 ans avec un mix intergénérationnel.
Le projet avait inspiré quelques années plus tard Harry Belafonte pour We are the world : le Band Aid, cette initiative caritative britannico-irlandaise née en 1984, fête cette année ses 40 ans. Pour l’occasion, comme il est de coutume chaque décennie depuis 2004, une nouvelle version de la chanson Do they know it’s Christmas a été dévoilée ce lundi 25 novembre. Si en 2004 et 2014, les organisateurs avaient fait appel aux artistes en vogue à l’époque, ils ont opté cette année pour un mix réutilisant les différents enregistrements de la chanson.
Harry Styles, Rita Ora, Sam Smith, Ellie Goulding et Ed Sheeran côtoient ainsi Robbie Williams, Kool and the Gang, Seal, Chris Martin, Sting ou Boy George. Plusieurs versions de Bono, présent en 1984, en 2004 et en 2014, sont également réunies. La vidéo donne aussi l’occasion de revoir plusieurs artistes disparus depuis la dernière chanson, comme George Michael, Sinéad O’Connor ou Liam Payne. Paul McCartney, Phil Collins, Roger Taylor (Queen), Thom Yorke (Radiohead) et Damon Albarn (Blur, Gorillaz) contribuent à la partie instrumentale.
Un projet qui ne fait plus l'unanimité
L’initiative n’est cependant pas au goût de tout le monde, puisque le chanteur Ed Sheeran a déploré l’utilisation de sa voix dans ce nouvel enregistrement. « Si j’avais eu le choix, j’aurais respectueusement refusé », a-t-il expliqué sur Instagram. « Ma compréhension de l’histoire associée à ce projet a changé. » Band Aid a été lancé à l’origine pour récolter des fonds dans la lutte contre la famine en Ethiopie. La dernière édition était en revanche dirigée vers l’aide aux victimes de l’épidémie d’Ebola. Plusieurs voix s’étaient élevées pour dénoncer les inconvénients de ce type de projets. « Bien qu’elles puissent susciter de la sympathie et des dons, ces initiatives perpétuent des stéréotypes préjudiciables. Elles alimentent la pitié plutôt que le partenariat, décourageant ainsi tout engagement significatif », avait par exemple déploré l’artiste anglo-ghanéen Fuse ODG.