Orléans : portrait d’un ancien pompier qui n’a pas peur d’entreprendre

9 septembre 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Entrepreneur - Photo d'illustration
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Crédit : Pixabay - Libre de droit

Depuis déjà trois années consécutives, plus d’un million d’entreprises sont créées tous les ans en France. Et d’après un dernier rapport de l’Université de Montpellier, près d’un tiers des Français pensent que l’entrepreneuriat est un bon choix professionnel. Des statistiques qui se vérifient notamment dans le Loiret, à Orléans.

Vincent Lainé-Brinon le dit d’emblée, il a « un parcours plutôt atypique ». Celui qui a « toujours voulu être pompier » depuis sa « plus tendre enfance » est devenu pompier de Paris à 18 ans. Durant ses 18 années de bons et loyaux services, on surnomme le soldat du feu « Monsieur gadget et informatique », car on vient toujours lui demander de paramétrer tel ou tel smartphone. « En parallèle, j’ai monté des projets entrepreneuriaux, car j’adore entreprendre des choses, le monde de l’entreprise me fascine et plus particulièrement les technologies web », explique-t-il. C’est pourquoi il lance un site de tutos vidéo en 2008.

 

Scanner des cartes de visite

Bien des années après, en 2020, Vincent Lainé-Brinon créé une nouvelle entreprise centrée sur la création d’une application, grâce à laquelle on peut créer sa carte de visite virtuelle. Si ce projet n’est plus d’actualité aujourd’hui, l’ancien pompier de Paris gravite toujours autour de cette thématique, puisqu’il a lancé au mois de mars dernier sa nouvelle start-up à Orléans : « My Hub ». Explications du concept par l’intéressé : « l’idée, c’est d’avoir une application qui permet de scanner des cartes de visite papier pour les numériser directement en fiche contact, plutôt que de les écrire à la main, et sur n’importe quel support. Et tout est à retrouver sur le portable, Outlook, ordinateurs… » 

Jamais lassé par ses nouveaux projets professionnels, Vincent Lainé-Brinon explique que ce qui lui plait dans le monde de l’entrepreneuriat : « c’est la création d’un projet, lorsque l’on se rend compte qu’il y a un manque à combler dans quelque chose. Quand je vois mon produit téléchargé par plus de 1500 personnes alors que j’ai lancé l’appli’ il y a un mois demi à travers 174 pays, que ça traverse les frontières, je crois que c’est là qu’on a la plus grande satisfaction, et c’est pour ça qu’on est entrepreneur. »

 

Entrepreneurs et athlètes, même combat

L’ancien pompier va même plus loin en reprenant l’actualité récente, en comparant entrepreneurs et athlètes de haut niveau : « je veux me surpasser, avec une vision et un objectif à atteindre et malgré les embuches qu’on peut rencontrer, c’est viscéral. On a de la résilience, et on atteint nos objectifs. Aux Jeux Paralympiques, quand on voit ce que sont capables de faire ces gens au quotidien et comment ils se surpassent, je me dis que c’est exactement la même chose. »